Shakespeare à Paris

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Comme l'explique le site tourvagabonde.com,la Tour vagabonde a été conçue il y a plus de 15 ans par les Ateliers de l’Orme à Treyvaux. Marie-Cécile Kolly, Louis Yerly et Jean-Luc Giller, ses concepteurs, ont redonné vie à cette construction qui circule depuis 2005 et qui, après des incursions au Luxembourg et en Belgique, fait actuellement une nouvelle apparition en France à l'instigation de la troupe Les Mille Chandelles, qui joueront Shakespeare à la Cité Internationale des Arts à partir du 20 mars prochain.  

Selon Louis Yerly, les proportions de cet édifice en bois respectent le modèle londonien. Quant aux dimensions (11 m de haut, 12 m de diamètre), elles ont été dictées à l'origine par l'exiguïté du lieu où le théâtre à été dressé la première fois. De quoi accueillir tout de même quelque 300 spectateurs sur trois niveaux. Selon les membres de la troupe qui y joue à Paris, l'acoustique est agréable et l'espace crée des sensations uniques. Seule une membrane le protège des bruits de la ville et de la voie des quais, mais comme les spectacles ont lieu après 20 heures, ces bruits ne devraient pas être perturbants.

La troupe comprend un comédien suisse qui connaissait l'existence de cette Tour Vagabonde a été l'instigateur de ce vagabondage loin des bases lémaniques, afin de fournir un cadre évocateurs non seulement aux amateurs de Shakespeare et de Roméo et Juliette, mais aussi, dans une certaine mesure, au public qui a vu le film Shakespeare in love.

La structure est en madriers massifs d'épicéa, raccordés par des ferrures fabriquées sur mesure. Le montage de l'ensemble s'effectue sur quatre jours. Initialement, le théâtre était conçu à ciel ouvert. Pour des questions de commodités, il dispose désormais d'un chapiteau, gage également d'un chauffage l'hiver par air pulsé. Ce chapiteau repose sur une poutre treillis en métal en forme d'étodile à trois branches, montée au sol et élevée par l'intermédiaire de trois moteurs disposés sur la structure. L'ensemble est transporté par quatre semi-remorques. A la Suisse, les éléments sont précisément répertoriés dans des caisses en bois et le montage deviendrait presque une routine, si ce n'est que ce théâtre doit toujours composer avec les conditions particulières d'un lieu.

La structure en bois supporte l'éclairage de la salle, les poutres treillis du chapiteau servent aussi de support aux projecteurs de la scène. La profondeur de cette scène a été augmentée lors de la renaissance de cet ensemble en 2005. Belle référence complémentaire à Paris au chapiteau de Zingaro (Aubervilliers) et plus récemment au théâtre éphémère de la Comédie Française (Charpentes Cénomanes).

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